Stratégie & Salon du livre 2016

 

Bonjour,

 

j'ai beaucoup écouté d'émissions sur le salon du livre 2016 et au bilan c'est assez déprimant.

 

Surtout si on se place du côté des nouveaux auteurs.

 

Chez Gallimard, ils reçoivent plus de 2500 propositions, par an, de nouveaux auteurs. Au final, ils n'en retiennent que 10 !! Le ratio est à peu près le même chez les autres grands éditeurs.

 

Ok, c'est bouché par ici, c'est la grande loterie, alors fonçons vers les éditeurs indépendants ou plus petits.

Mais là, c'est la jungle et les pièges sont nombreux. Combien de témoignages n'ai-je entendu sur de jeunes auteurs qui se sont vu déposséder de leur livre en signant avec des éditeurs au contrat dévastateur.

 

Par exemple, cette jeune auteur qui a écrit un ouvrage autobiographique et qui a trouvé un éditeur indépendant. Elle a quand même dû payé pour la réalisation de la couverture, mais n'a pas pu le faire pour avoir les services d'un correcteur. L'éditeur s'est ensuite emparé du livre, réalisé les démarches administratives, imprimé et fixé le prix. Au final, le prix du livre a été fixé à 27 € par l'éditeur et en vente avec 17 € de frais de port. Autant dire que les ventes n'ont jamais décollées ! L'auteur était complètement abattue.

 

L’édition d’un livre est un véritable parcourt du combattant où les élus sont peu nombreux à l’arrivée.

 

 

Je connaissais un peu cet état des lieux et c’est pour cette raison que j’ai choisi de pratiquer une autre stratégie, celle de l’auto-édition. J’ai tout fait moi-même, des démarches administratives à la couverture. J'ai été aidé par des amis pour les relectures. En parlant de mon projet autour de moi, j’ai pu trouver un imprimeur qui me convenait. J’ai donc imprimé à mes frais les 100 premiers exemplaires.

 

C’est à partir de là que tout commence !

Une fois que l’on a l’objet en main…

Bien sûr, il est encore loin d’être parfait mais les premières ventes sont assez faciles. La famille, les amis, les collègues de travail lancent la machine. Débutent alors les premières discussions, les premières relations. Viennent ensuite les premiers retours avec les personnes qui proposent spontanément leur aide. Les rencontres se multiplient, associations littéraires, écrivains, dépôt du roman dans des librairies, etc. Ainsi, de fil en aiguille, on commence à songer aux améliorations à apporter pour la prochaine réimpression, à rechercher des salons du livre, à créer des événements via la presse locale.

 

J’en suis pour l’instant, une nouvelle réimpression en cours, un vernissage à venir avec une association littéraire dans une bibliothèque avec le soutien du service culturel d’une mairie et mon premier salon du livre en septembre. Je prépare également un marque pages.

 

Je ne sais pas où l’aventure me conduira mais je prends mon temps et beaucoup de plaisir. Je suis serein en attendant qu’une belle éventualité arrive ! En attendant, un petit réseau se constitue prêt à s’accrocher à un autre plus important…

 

 

Jeunes auteurs, si vous croyez en votre livre, ne foncez pas tout de suite vers les éditeurs. Prenez votre temps ! Les chemins sont nombreux pour arriver à la première étape...

 

Bon courage et bonne chance !